Déterminants du carcinome photo-induit chez les sujets de phototype albinos aux Cliniques Universitaires de Kinshasa / Determinants of photo-induced carcinoma in albino phototype people at the Kinshasa University hospital

Contexte et objectif. Les rayonnements ultra-violets constituent un facteur connu de risque de carcinome photo-induit chez l'albinos en milieu à fort ensoleillement. La présente étude a évalué l'ampleur du carcinome photo induit et a recherché les principaux déterminants chez les sujets de phototype albinos à Kinshasa. Méthodes. Dans une étude transversale, des sujets de phototype albinos recrutés de manière consécutive, ont été examinés du 1er janvier 2020 au 30 septembre 2020 au Service de dermatologie des Cliniques Universitaires de Kinshasa. La fréquence du carcinome a été estimée et ses déterminants recherchés à l'aide d'une analyse de régression logistique. Résultats. Au total 100 albinos ont été inclus. Près d'un albinos sur deux (44 %) a développé un carcinome. En analyse multivariée, l'âge >30 ans (OR : 2,68 ; IC 95% :1,65-11,10 ; p=0,017), la présence des kératoses actiniques (OR: 3.80; IC 95%: 1.43-7.23; p=0.023), un antécédent familial de cancer non cutané (OR : 2,40 ; IC95% : 1,47-12,35 ; p=0,29), un antécédent familial de carcinome (OR : 4,99 ; IC95% :3,0-9,29 ;p=0,000) et un antécédent personnel de polytransfusion (OR :2,30 ; IC 95% :1,26-6,20 ;p=0,045) ont été identifiés comme les principaux déterminants du carcinome photo-induit. Conclusion. Près d'un albinos sur deux présente un carcinome photo-induit. Ceci justifie l'intensification des mesures comportementales et préventives contre le développement des cancers cutanés ciblant particulièrement les albinos âgés de moins de 30 ans, présentant des kératoses actiniques et ceux avec antécédents familiaux de cancer (carcinome et autres).

Facteurs pronostiques des carcinomes épidermoïdes non métastatiques du larynx

Etudier les facteurs influençant le pronostic des carcinomes épidermoïdes du larynx. Méthodes: Etude rétrospective analytique menée sur 100 patients présentant un carcinome épidermoïde primitif du larynx, durant une période de 24 ans (1992­2015). Résultats: La survie globale à 1 an, à 3 ans et à 5 ans a été respectivement de 99 %, de 77 % et de 63 %. La survie sans maladie à 1 an, à 3 ans et à 5 ans a été respectivement de 88 %, de 76 % et de 63 %. L'étude univariée de la survie globale et la survie sans maladie a montré un impact péjoratif de l'atteinte ganglionnaire histologique, de l'engainement péri-nerveux et des limites chirurgicales tumorales (facteurs histo-pronostiques). Dans l'étude multivariée, seuls le stade T, le stade N, l'atteinte sous-glottique, l'atteinte du cartilage thyroïde et le délai de la radiothérapie postopératoire ont présenté un impact significatif sur la survie sans maladie. Aucun facteur n'a présenté d'impact significatif sur la survie globale, en analyse multivariée. L'étude statistique de la récidive n'a montré aucun facteur prédictif. Conclusion: Le stade tumoral et les facteurs histo-pronostiques sont les 2 facteurs pronostiques majeurs. Dans la littérature, Les principaux facteurs prédictifs de récidive sont: le stade tumoral, les limites chirurgicales tumorales et l'extension extra-nodale. Dans notre étude, aucun facteur prédictif n'a été trouvé.

Facteurs pronostiques des carcinomes épidermoïdes non métastatiques du larynx / Prognostic factors in laryngeal non-metastatic squamous cell carcinomas

But: Etudier les facteurs influençant le pronostic des carcinomes épidermoïdes du larynx. Méthodes: Etude rétrospective analytique menée sur 100 patients présentant un carcinome épidermoïde primitif du larynx, durant une période de 24 ans (1992­2015). Résultats: La survie globale à 1 an, à 3 ans et à 5 ans a été respectivement de 99 %, de 77 % et de 63 %. La survie sans maladie à 1 an, à 3 ans et à 5 ans a été respectivement de 88 %, de 76 % et de 63 %. L'étude univariée de la survie globale et la survie sans maladie a montré un impact péjoratif de l'atteinte ganglionnaire histologique, de l'engainement péri-nerveux et des limites chirurgicales tumorales (facteurs histo-pronostiques). Dans l'étude multivariée, seuls le stade T, le stade N, l'atteinte sous-glottique, l'atteinte du cartilage thyroïde et le délai de la radiothérapie postopératoire ont présenté un impact significatif sur la survie sans maladie. Aucun facteur n'a présenté d'impact significatif sur la survie globale, en analyse multivariée. L'étude statistique de la récidive n'a montré aucun facteur prédictif. Conclusion: Le stade tumoral et les facteurs histo-pronostiques sont les 2 facteurs pronostiques majeurs. Dans la littérature, Les principaux facteurs prédictifs de récidive sont: le stade tumoral, les limites chirurgicales tumorales et l'extension extra-nodale. Dans notre étude, aucun facteur prédictif n'a été trouvé.

Carcinome épidermoïde conjonctival invasif: à propos de 2 cas / Invasive squamous cell carcinoma: about 2 cases

Les tumeurs conjonctivales sont fréquentes dans les zones tropicales,où l'exposition aux rayons ultraviolets est forte et quasi permanente. Les tumeurs malignes sont assez rares et la plus représentée est le carcinome épidermoïde de la conjonctive.Nous rapportons deux cas de carcinome épidermoïde invasif de la conjonctive reçus dans le service d'ophtalmologie de l'hôpital Sominé Dolo de Mopti au Mali. Il s'agissait de deux patientes de 25 et 51 ans, vivant en zone rurale et désertique exposées aux rayons solaires et à la poussière. Elles présentaient une masse développée dans l'aire de la fente palpébrale, envahissant la cornée et empêchant l'occlusion palpébrale. La masse était en relief, multi lobulée, bien circonscrite, de couleur blanc nacré et d'aspect papillomateux avec une dilatation des vaisseaux nourriciers. Une exérèse chirurgicale large à 4 - 5 mm des berges de tissu sain a été réalisée avec examen anatomopathologique de la pièce qui a confirmé un carcinome épidermoïde différencié mature et invasif de la conjonctive. Le bilan d'extension et la sérologie HIV étaient négatifs. L'évolution était favorable à moyen terme sans récidive

Conjunctival tumors are common in tropical areas, where exposure to ultraviolet radiation is high and almost permanent. Malignant tumors are quite rare and the most represented is conjunctival squamous cell carcinoma. We report two cases of invasive squamous cell carcinoma of the conjunctiva received in the ophthalmology department of the Sominé Dolo hospital in Mopti, Mali. The patients were 25 and 51 years old, living in a rural desert area exposed to sunlight and dust. They presented with a mass developed in the area of the palpebral fissure, invading the cornea and preventing palpebral occlusion. The mass was raised, multi-lobulated, well circumscribed, pearly white in color and papillomatous in appearance with dilation of the feeder vessels. A wide surgical excision at 4 - 5 mm from the healthy tissue edges was performed with anatomopathological examination of the specimen, which confirmed a mature and invasive differentiated squamous cell carcinoma of the conjunctiva. The extension workup and HIV serology were negative. The evolution was favorable in the medium term without recurrence

Immunohistochemical Survey of Invasive Ductal Carcinoma of the Breast, using ER, PR, HER2 and KI-67 biomarkers, in Uyo, Nigeria

Background: Breast's Invasive Ductal Carcinoma (IDC), which is the commonest type of malignancy in females worldwide, can be characterized using immunohistochemistry in view of personalized cancer therapy. In this study, we aimed to determine the pattern of immunohistochemical profiles of IDC using oestrogen receptor (ER), progesterone receptor (PR), human epidermal growth factor 2 receptor (HER2) and proliferative index (Ki-67) biomarkers in our tertiary healthcare facility in Uyo, Akwa Ibom State, Nigeria given the dearth of its data in our environment. Materials and methods: We carried out a retrospective hospital-based immunohistochemical study of archival IDC tissue blocks over a four- and half-year period. Using systematic random sampling method, 64 formalin fixed paraffin embedded (FFPE) IDC tissue blocks were selected for this study. We carried out immunohistochemical evaluation using ER, PR, HER2 and Ki-67 biomarkers. Subsequently, we presented the results and classification schemes as text, tables, graphs, and photomicrographs. Results: We found that the proportion of expressions were ER-negative (88.7%), PR-negative (87.3%), HER2-negative (68.3%) and Ki-67 (<20%) being 83.6% respectively. The immunohistochemical-based classification which was done using combined immunohistochemical profiles of ER/PR/HER2 and ER/PR/HER2/Ki-67 biomarkers respectively, revealed five immunohistochemical-based subtypes. These subtypes were ER-positive luminal A (ER+/±PR+/HER2-) [5.56%], ER-positive luminal B (ER+/±PR+/HER2+) [5.56%], HER2-overexpression (ER-/±PR+/HER2+) [16.66%], Triple negative (ER-/PR-/HER2-) [66.67%] and Unclassified subtypes (ER-/PR+/HER2-) [5.56%]. Furthermore, these five subtypes were further subcategorized into low (Ki-67 <20%) and high (Ki-67 ≥20%) proliferation subtypes accordingly. Conclusion: The commonest pattern of immunohistochemical profile expression of IDC in Uyo was found to be the Triple negative subtype.

Chimioembolisation des carcinomes hépatocellulaires au Sénégal: évaluation de 20 procédures réalisées en 3 ans d'activité

But : évaluer notre technique de chimioembolisation en rapportant les problèmes techniques, les complications et les résultats obtenus. Matériels et méthodes : il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive, à propos de 14 patients porteurs de CHC sur cirrhose CHILD A selon les critères de BCLC. Un total de 20 procédures de chimioembolisation lipiodolée (CEL), a été réalisé en 3 ans d'activité avec un maximum de 2 séances chez 6 patients. Résultats : l'âge moyen de notre population d'étude était de 40,5 ans avec des extrêmes de 21 ans et 52 ans. Six patients avaient une lésion unique de plus de 5 cm, Quatre avaient 2 lésions et le reste présentait des lésions multiples de plus de 3 cm. Trois variantes anatomiques ont été répertoriées. Nous avons eu à réaliser un cathétérisme sélectif des artères hépatiques droite et gauche au cours de 9 procédures et 6 cathérismes sélectifs isolés dont 5 à droite et 1 à gauche. Un cathétérisme supra sélectif a été réalisé dans 6 cas. Un seul problème technique a été rencontré en rapport avec un spasme artériel. Le syndrome post chimioembolisation a été observé au décours de 5 cures. Aucune complication majeure n'a été notée en per ou post procédure. La réponse tumorale était satisfaisante dans 65% des cas avec nécrose tumorale chez 9 patients. Sept cas de progression tumorale ont été notés. Le taux de survie est évalué à 78% à 1 an et à 50% à 2 ans avec 3 cas de décès et 4 patients perdu de vue. Conclusion : Le respect strict des indications et l'application rigoureuse des procédures techniques constituent les meilleurs garants pour éviter les complications, maximiser l'efficacité de la CEL et augmenter la survie des patients. La CEL constitue un traitement palliatif de choix au Sénégal, un pays où le diagnostic de CHC est souvent fait à un stade tardif, limitant les possibilités de traitement curatif

Le carcinome améloblastique: une pathologie rare mais non exceptionnelle. Rapport de cas

Le carcinome améloblastique est une tumeur qui présente sur le plan histologique des plages cellulaires d'améloblastome et des atypies cellulaires caractéristiques des lésions malignes. Il peut être de type primaire ou secondaire. Son traitement est encore mal codifié. Le cas présenté est celui d'une patiente de 45 ans ayant subi quatre interventions chirurgicales conservatrices sur la mandibule pour améloblastome, suivies à chaque fois de récidives. Les examens radiologiques et anatomopathologiques ont permis de poser le diagnostic de carcinome améloblastique. Il a été traité par une chirurgie radicale segmentaire à la mandibule ne laissant en place que les branches montantes. Deux plaques métalliques vissées en étage sur les moignons ont permis une reconstruction mandibulaire immédiate. Les suites opératoires ont été simples et cinq ans après il n'y a pas de récidive, la patiente se porte bien

Human immunodeficiency virus (HIV) infection in men with penile carcinoma is associated with increased prevalence of human papilloma virus infection and younger age at presentation

Background: We investigated the prevalence of HIV and human papilloma virus (HPV) infection in men with penile carcinoma.Method: This retrospective study investigated all men with penile carcinoma at the Universitas Academic Hospital in Bloemfontein, South Africa (January 2000­December 2008). Patients' age, HIV status, histological type of carcinoma and evidence of HPV infection were recorded. Statistical analyses included Student's t-test and Fisher's exact test where appropriate (2-tailed p-value < 0.05 indicated statistical significant).Results: Among 65 patients (mean age 50.9 years, range 37­69), the most common histological type was squamous cell carcinoma (80.0%). HIV status was known for 48 patients; 27 (56.2%) were HIV-positive. The mean age at presentation was 43.7 years (range 26­69) years in the HIV-positive and 57.2 years (range 26­89) years in the HIV-negative group. Approximately 55% of HIV-positive and 24% of HIV-negative patients showed histological evidence of HPV infection (p = 0.04). No significant difference was found with regard to histological type of carcinoma.Conclusion: Patients with penile carcinoma had a high prevalence of HIV infection. The HIV-positive group were significantly younger at presentation, with a higher prevalence of HPV infection, suggesting that HIV may contribute to HPV-associated penile cancer at a younger age

Pattern and Presentation of tongue lesions in Kaduna, Nigeria: an 8-year Review

Objective: To analyse various lesions of the tongue seen over an eight- year period in a Nigerian tertiaryhealth care facility. Methods: A retrospective study of all consecutive patients that presented with tongue lesions at the Oral and Maxillofacial Clinic of a tertiary hospital between January 2006 and December 2014 was undertaken. Results: A total of 93 patients presented with tongue lesions within the years reviewed. There were 51 males and 42 females giving a male to female ratio of 1.2:1. Carcinoma of the tongue was the commonest lesion accounting for 18(19.35%) of all the cases. This was followed by ankyloglosia and trauma with 12.9%each. Condylomas and haemangiomas had the least frequency.Conclusion: A vast variety of tongue lesions were seen in the present study

Cervicofacial necrotizing fasciitis of odontogenic origin following chemotherapy: a case report and implications for oral care in cancer treatment

Objective: Cervicofacial necrotizing fasciitis (CNF) is a rapidly spreading and often fatal infection of the soft tissues of head and neck characterized by tissue necrosis and profuse purulent discharge. This report describes a cancer patient, who had undergone chemotherapy and developed CNF of odontogenic origin to highlight the need for oral examination before commencement ofchemotherapy.Case description: A 68 years old retired gardener who developed CNF from infected right permanent mandibular first and second molars. He had undergone surgery and had 3 cycles of Cisplatin, 5-Fluorouracil and Adriamycin on account of carcinoma of the head of pancreas. No oral assessment was carried out prior to commencement of chemotherapy to detect a potential source of infection. Management included removal of the causative teeth, incision and drainage, repeated debridement, daily dressing of wound with Povidone-iodine solution and intravenous antibiotic based on pus microscopy, culture and sensitivity report. He however succumbed to the disease 23 days later. Conclusion: CNF of odontogenic origin is an extremely fatal condition. Early detection and prompt aggressive treatment is a key to successful outcome. Clinicians involved with management of cancer patients should routinely seek the expertise of a dentist for a pre-chemotherapy oral assessment and all potential sources of infections are removed before chemotherapy begins

Profil épidémiologique et diagnostique du carcinome hépatocellulaire dans le service de médecine interne du CNHU-HKM De Cotonou

Introduction : L'hépatomégalie est un motif fréquent d'hospitalisation. Elle pose souvent le problème du diagnostic étiologique. Ce dernier est souvent basé sur un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et d'imagerie médicale. Parfois le recours à l'examen histopathologique est indispensable. Objectif : Décrire le profil clinique et étiologique des hépatomégalies chez les patients hospitalisés en Médecine Interne au CNHU-HKM de Cotonou. Méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale descriptive allant du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2016. Etaient inclus dans l'étude, les patients chez qui il était retrouvé une hépatomégalie.L'hépatomégalie était définie par une fleche hépatique supérieure à 12 centimètres sur la ligne médioclaviculaire droite et/ou à 3 centimètres sur la ligne xypho-ombilicale. Les données étaient analysées à l'aide du logiciel SPSS 20.0 Résultats : Sur 2172 patients hospitalisés, 118 (5,4%) avaient une hépatomégalie. L'âge moyen des patients était de 50 ans (extrêmes : 17 ans et 88 ans). La population était constituée de 69 hommes (58,5%) et de 49 femmes (41,5). Le sex ratio (H/F) était de 1,4. L'altération de l'état général (61%),l'ascite (64,4%), l'hypertension portale (28,8%) étaient les principaux signes cliniques. Le foie multinodulaire (33 cas /104) 31,7 %) était le principal aspect à l'échographie abdominale. Les étiologies étaient dominées par le carcinome hépatocellulaire, (43 cas ;36,5%) , la cirrhose (22 cas ;18,7%) et le foie métastatique (15 cas ;12,7%).Conclusion : L'hépatomégalie est un motif fréquent dans notre contexte. Ses étiologies sont dominées par la cirrhose, le carcinome hépatocellulaire et le foie métastatique

Review: Head and Neck Squamous Cell Carcinoma in Sub-Saharan Africa

Aim.Review the literature from 1990 to 2013 to determine known anatomic sites; risk factors; treatments; and outcomes of head and neck squamous cell carcinoma (HNSCC) in sub-Saharan Africa.Methods.Using a systematic search strategy; literature pertaining to HNSCC in sub-Saharan Africa was reviewed and patient demographics; anatomic sites; histology; stage; treatment; and outcomes were abstracted. The contributions of human immunodeficiency virus (HIV); human papillomavirus (HPV) and behavioural risk factors to HNSCC in the region were assessed. Results of the 342 papers identified; 46 were utilized for review; including 8611 patients. In sub-Saharan Africa; the oropharyngeal/oral cavity was found to be the most common site; with 7750 cases (90% of all cases). Few papers distinguished oropharyngeal from oral cavity; making identification of possible HPV-associated oropharyngeal squamous cell carcinoma (SCC) difficult. SCC of the nasopharynx; nasal cavity; or paranasal sinuses was identified in 410 patients (4.8% of all cases). Laryngeal SCC was found in 385 patients (4.5% of all cases); and only 66 patients (0.8% of all cases) with hypopharyngeal SCC were identified. In 862 patients with data available; 43% used tobacco and 42% used alcohol; and reported use varied widely and was more common in laryngeal SCC than that of the oropharyngeal/oral cavity. Toombak and kola nut use was reported to be higher in patients with HNSCC. Several papers reported HIV-positive patients with HNSCC; but it was not possible to determine HNSCC prevalence in HIV-positive compared to negative patients. Reports of treatment and outcomes were rare.Conclusions The oropharyngeal/oral cavity was by far the most commonly reported site of HNSCC reported in sub-Saharan Africa. The roles of risk factors in HNSCC incidence in sub-Saharan Africa were difficult to delineate from the available studies; but a majority of patients did not use tobacco and alcohol

Adenopathies cervicales metastatiques d'un carcinome non retrouve

Introduction : Les adenopathies cervicales metastatiques d'un carcinome non retrouve representaient 3 a 5 des cancers de la tete et du cou. Cette entite pose un probleme de prise en charge. But : Soulever les difficultes diagnostiques et therapeutiques et degager les principaux facteurs pronostiques regissant le controle local de la pathologie et surtout la survie. Materiels et methodes: Cette etude retrospective a ete portee sur une serie de 80 cas d'adenopathies cervicales metastatiques primitives colliges entre 1980 et 2007. Resultats : Tous les malades ont eu un examen clinique complet; une panendoscopie des VADS avec des biopsies systematiques. Une cytoponction a l'aiguille fine a ete realisee chez 65 de nos malades. Tous les patients ont eu une cervicotomie avec examen histologique. Le carcinome epidermoide etait retrouve dans 70 des cas; alors que 11 des malades avaient un adenocarcinome et 1;5 avaient un melanome. La chirurgie a ete indiquee pour 25 malades. Une radiotherapie post operatoire aete appliquee pour 21 malades. Le protocole associant a la radiotherapie; une chimiotherapie neo adjuvante etait indique chez 27 malades. La survie globale moyenne etait de 2;5 ans. Conclusion : Le pronostic etait significativement aggrave par : l'age superieur a 65 ans; le stade N3 et l'envahissement ganglionnaire avec rupture capsulaire

Histopathological Pattern of Cervical Cancer in Benin City; Nigeria

Background: Cervical cancer is the second most frequent malignancy and a preventable cause of mortality and morbidity in females. Objective: The objective was to describe the relative frequency; pattern; and histological types of cervical cancer in a teaching hospital in South-South Nigeria. Materials and Methods: All histologically diagnosed cases of cervical cancer seen over a 10-year period in the Department of Pathology; University of Benin Teaching Hospital; Benin City; Nigeria were reviewed to determine their histopathological patterns. Results: Four hundred and six cases of cervical cancer accounting for 30.3% of cancers in females and 62.9% of female genital tract malignancies respectively were seen during the 10-year study period. The ages of patients with cervical cancer which ranged between 18 and 99 years with a mean of 51.5 years (standard deviation = 12.8); with most frequent occurrence in 50-59 years age group. Squamous cell carcinoma was the most predominant subtype comprising 84.2% of cases while adenocarcinoma constituted 11.8%. Adenoid cystic carcinoma; adenosquamous carcinoma and metastatic carcinoma accounted for 2.0%; 0.8%; and 1.2% of cases respectively. Conclusion: The relative frequency of cancer of the cervix is high in Benin City; and this should necessitate attention to effective cervical cancer screening to increase detection of preinvasive lesions which in turn will decrease the frequency of cervical cancer

Ocular Manifestations in HIV-AIDS Patients in a Nigerian Community

Background: The aim of this study was to determine the ocular manifestations of human immunodeficiency virus (HIV)/acquired immune deficiency syndrome (AIDS) among the study population.Method: A cross-sectional descriptive study was conducted among HIV-AIDS patients at the Federal Medical Centre; Owo; Nigeria. Ethics clearance was obtained from the ethics review committee of the hospital. Informed consent was obtained from all the respondents. This study was conducted over a period of nine months; from October 2010-June 2011; at the medical outpatient centre and the eye clinic of the hospital. The obtained information included the socio-demographics of the respondents; World Health Organization clinical stage of AIDS; CD4 count; duration of HIV-positive status; history of ocular problems and the treatment sought.Results: A total of 112 consenting respondents participated in this study. Not many respondents (36; 32.1) were aware of eye complications that relate to HIV-AIDS. Most informed respondents had been enlightened by health workers (20; 55.6). Few respondents (16; 14.3) had HIV-AIDS ocular manifestations. Squamous cell carcinoma was the most common ocular manifestation.Conclusion: Efforts should be made to promote the ocular health of HIV-AIDS patients to prevent blinding ocular manifestation

Synchronous Primary Tumors of the Kidney and Pancreas: Case Report

The simultaneous presence of primary carcinomas in the same patient is uncommon and synchronous primary tumors involving the kidney and pancreas are extremely rare. There are a few reports in the eng literature of synchronous primary malignancies of the kidney and pancreas. We present a 62-year-old man who had weight loss of 9 kg and epigastric pain. Findings showed a Furhman grade II renal papillary carcinoma confined to the kidney and a synchronous well differentiated pancreatic ductal adenocarcinoma

Clinico-Pathological Pattern of Nasopharyngeal Carcinoma in Ilorin, Nigeria

Nasopharyngeal carcinoma is an uncommon tumour in Nigeria but the burden of the disease in terms of morbidity and mortality is very high. The aim of the study was to document the clinic-pathological characteristics of nasopharyngeal carcinoma in Ilorin, North central Nigeria. This was a retrospective review of all patients seen in ENT department, University of Ilorin Teaching Hospital with the diagnosis of nasopharyngeal carcinoma between January 1st 1999 and December 31st,2008. The patient's biodata, clinical presentation and histopathological findings are presented. The histopathological diagnosis was in accordance with the 1991 WHO classification. A total of 30 patients with histologically confirmed nasopharyngeal carcinoma seen during the study period accounted for 2% of the total cancers recorded in Ilorin cancer registry. There were 20 males and 10 females with a mean age of 48.7 ± 15.9 years. The commonest presenting complaint was cervical lymphadenopathy in 96.7% of patients followed by epistaxis (66.7%) and hearing loss (66.7%). Identifiable risk factors included regular intake of ungutted salted smoked fish (76.7%) and tobacco use (23.3%) with some having both risk factors. Histologically, undifferentiated carcinoma was the commonest (70%) followed by welldifferentiated keratinizing squamous cell carcinoma (20%) and differentiated nonkeratinizing squamous cell carcinoma (10%).Undifferentiated carcinoma was the commonest type of nasopharyngeal carcinoma reported from this study especially among males in the 4th and 5th decades of life. Identifiable risk factors included consumption of ungutted salted smoked fish with tobaccon usage. Early diagnosis with effective referral system and easy access to radiotherapy would improve the survival outcome in patients with the disease

Primary Carcinoma of the Gall Bladder in University of Port Harcourt Teaching Hospital

Background: Carcinoma of the gall bladder [CaGB] is an uncommon but deadly cancer of the biliary tract Aim: To report experience in the management and the treatment outcome of patients managed for an uncommon tumour. Methods: Case notes of 215 patients who had gallbladder surgery between 1989 and 2009 in the Department of Surgery were retrieved. Demographic data; treatment and treatment outcome were retrieved from these case notes. Results: There were 18 cases of proven primary carcinoma of the gallbladder. There were 14 (77.8) females and 4 (22.2) males with a female/male ratio of 3.5:1. The patients aged between 52 and 70 years. The mean age at diagnosis was 61.3 years. The presenting symptoms were related to the associated gall stones and they are dyspepsia; anorexia; right hypochondrial pain; palpable gall bladder mass; weight loss; jaundice; pruritus; palpable liver and ascites. Five (27.8) cases were diagnosed correctly pre- operatively while 2 (11.1) cases with distended gall bladder were misdiagnosed as gastric outlet obstruction. Eleven (61.1) cases were diagnosed during surgery and were confirmed post operatively from the histopathological reports. Attempt at curative treatment was possible for only 8 (44.4) patients with early disease (stages I and II) .Fourteen cases (77.8) were well or moderately differentiated adenocarcinoma while 4 cases were undifferentiated adenocarcinoma and squamous cell carcinoma. Conclusion: From this report; we deduced that the treatment outcome of patients with gall bladder carcinoma is highly dependent on the stage of the tumour and the feasibility of a curative treatment